Grenouille dans les eaux sales.

une histoire de rien. une boulette dans le cul. une de plus. plus ou moins attendue. plus moins monotone. la lutte n'est plus qu'un chemin craquellé. une cicatrice dans la terre, un coup de hache au milieu du front. alors comme ya pas de solution, que la consolation est un sens traitre, je pense de plus en plus à une fin en beauté, puis surtout à une fin ultime qui a tout son sens. l'unique sens de la vie est je crois bien la mort. nous somme d'accord que c'est son but final. alors allons enfin voir la finalité des choses, qui pour une fois, est atteignable

je suis le personnage animé du géniteur.

de grâce, tirez-moi une balle

des milliards de cases,

à écosser, à concasser.

dormir dans le vide,

OU, s'étouffer.

le radiateur au plafond.

reflet d'un passé incertain,

d'un futur sous le présent.

Vas-y, prends le fauteuil...

quand même. ya eu des petites fleurs sur les mers. des égoïstes altruistes sous les ponts. et de la fascination nostalgique en vagues de tempête dans la tête.

oui, la catastrophe nucléaire me fait chialer. ma génération n'a aucune lueur d'espoir de voir ce monde changer. je crois en RIEN.

j'aime pas les jugeurs aigris. ceux qui tuent les sourires gamins et les bouches dans les lunes. la force est d'en avoir rien à foutre. je finis par en avoir rien a foutre.

nos forces viennent de nos  faiblesses.

Comment dire... que je suis complètement blasé. pas résigné, certes, mais tellement blasé. j'ai l'impression que tout tourne en rond. d'avoir fait le tour des utopies, des humains, de la défonce, de l'occident style. de pas etre dupe, de capter et d'anticiper un peu vite les entourloupes humaines. je ne suis pas quelqu'un de raisonnable, mais j'ai une putain de lucidité qui me rend l'iraisonnable fade.

alors oui je suis une gamine adulte ou le contraire. mais bordel, j'en peux plus.

quand je perd la curiosité, c'est que c'est la fin. là c'est un début de fin.

En theorie, qu'on se le dise, c'est plutot joli. on peut trouver des réponses à chaque trucs. des jolies réponses, des jolies  solutions. ouai.

ya des mondes.

bon. on se barre ?

je pete un plomb. seins. occident. ovaires. levé fatigué.

arghhh.

bon alors ya le theoricien binoclard, la bande de fans et des grandes gueules ou des timides qui se posent des questions. ya les émeutiers, ou les manifestants, ou ceux qui ont ababdonnés.

là la fille m'a coupé la parole. mais c'est pas grave parce qu'on s'equilibre quand même. je revendiquerai presque ma non hype attitude, ma blasitude et surtout mon aspect non révolutionnaire face à toutes ces belles théories de comptoir qui causent d'anarchie pour des gens empatés dans une hierarchie indécrotable.

ouai, je suis non activiste, mais ma révolution à moi, elle s'est éteinte avec mon innocence-ignorence d'enfance, c'est ya bien un moment déjà. l'adolescence passé un peu tot, je me contente alors en attendant de l'humour, la débrouille et les potes. le reste, c'est comme des pierres tombales dans un cimetière catho, c'est moche, triste, fade, et ça ne sert à rien.

voilà, j'ai le cerveau vide et fatigué. j'ai fumé, fumé. et pourtant jme réveille toujours trop tot. jcrois  que la mort sera mon seul sommeil naturel sans insomnie. allez tchao, j'ai plus rien à dire. parce que j'avais quelque chose à dire à la base ???

Je suis blasé-e, mais bordel, je suis pas résigné-e.

Refusez ! (plutôt que de vous indigner ahah la bonne blague)